KPI (Key Performance Indicator)

  • mise à jour : 24 octobre 2015
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Un KPI (Indicateur clef de performance) est une mesure permettant de déterminer l’efficacité ou la santé d’un produit / d’une fonctionnalité dans le but d’aider à la prise de décision.

Généralement, ces KPI se présentent sur un tableau de bord répondant à un besoin précis : monitoring de l’acquisition des utilisateurs, analyse comportementale (rétention, cohortes), indicateurs business de monétisation...

Attention cependant, avoir des KPI est une chose, mais avoir de bons KPI en est une autre.

On peut évaluer la pertinence d’un KPI, entre autres, par la règle SMART :

  • Simple. L’indicateur mesuré doit avoir une définition claire et être compris par tout le monde de la même façon. Il doit également être facilement calculable.
  • Measurable. Il doit être facilement mesurable, de façon non ambiguë et doit pouvoir être comparé à d’autres indicateurs.
  • Achievable. Un objectif de KPI doit être atteignable par l’équipe : il faut donc bien connaître les leviers influençant l’indicateur et maîtriser ces derniers pour avoir un impact significatif.
  • Relevant. L’amélioration du KPI doit porter les objectifs stratégiques du produit et avoir du sens au niveau de l’entreprise. On recommande d’avoir une « North Star Metric », un KPI de très haut niveau permettant d’aligner tous les acteurs du produit autour sur objectif commun.
  • Time phased. La mesure d’un KPI doit être suffisamment fréquente pour pouvoir piloter son évolution au rythme du développement du produit, et doit également correspondre à une unité temporelle cohérente. Par exemple, mesurer quotidiennement le MAU (nombre d’utilisateurs actifs sur le mois : “Monthly Active Users”) de votre produit aura peu de valeur.

« If you can’t measure it, you can’t manage it » : si cette phrase donne envie de connaître tous les KPI possibles de son produit, il reste important de ne pas se perdre dans les chiffres.

Pour un monitoring régulier de votre produit, privilégiez des indicateurs simples et peu nombreux plutôt qu’une multitude de variables qui pourraient flouter la vision d’ensemble (voir AARRR.)

Enfin, dernière précaution à prendre : si raisonner en cumul (ex : Nombre d’inscrits cumulés depuis le lancement de votre produit, Rétention D2*) peut être flatteur, il est tout à fait possible que ces indicateurs ne reflètent pas qualitativement la performance du produit (respecter le critère Relevant à tout prix). Ces “vanity metrics” doivent être évités car ils peuvent cacher d’importants dysfonctionnements.

* La rétention D2 représente le taux d’utilisateurs étant revenus sur votre site ou application le lendemain de l’inscription.

 
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